Sommes-nous d'abord des politiciens, des "citoyens", ou des êtres vivants doués d'empathie et d'intelligence ? Je me le demande vraiment, sans sarcasme ni rhétorique. Les frontières sont comme des murs qui nous empêchent de voir au-delà de notre routine privilégiée, qui nous empêchent d'imaginer la torture que subissent des personnes à quelques milliers de kilomètres de nous. Peut-être que cela paraît loin, mais je vous assure que la cruauté marche plus vite que nous.